Le vendredi 13 mars 2020, nous étions rassemblés à Nîmes, 10 membres de l’équipe d’appui et associées (oui, il n’y avait que des femmes !), pour une journée de réflexion sur la gouvernance, et plus largement l’avenir de Mine de talents.
Pour nous aider dans cette démarche, Karim Sahel, de l’URSCOP Occitanie, était présent. Après un rappel sur les spécificités des SCOP, ce dernier nous a informées sur les SCIC puis sur les différents statuts juridiques, notamment Société Anonyme (SA) et Société par Actions Simplifiée (SAS).
En effet, suite à la loi de 2014 sur l’ESS, qui implique l’accès au sociétariat au bout de 3 ans d’activité (ou la sortie de la CAE), le nombre d’associé.e.s au sein de Mine de talents devrait atteindre le nombre de 100 d’ici quelques années. Cela aura pour conséquence un changement de statut juridique. Pas simple…

Karim a souligné les premières étapes de la démarche à réaliser en amont :
– réfléchir au projet commun et au modèle de gouvernance, et par conséquent de fonctionnement, que nous souhaitons.
– Trouver des solutions pour impliquer les associés dans la gestion de l’entreprise.
– Choisir le processus de prise de décision à mettre en place.

Des pistes de réponses ont émergé :
– Des commissions de travail vont être mises en place, par secteur géographique pour faciliter la participation des associés mais aussi par thématique. Car si l’on va plus loin ensemble, c’est souvent plus facile d’avancer en petit groupe.
– Une synthèse des réflexions déjà menées sera faite, pour ne pas perdre de temps à réinventer l’eau chaude…
– Les décisions déjà actées, le travail déjà réalisé seront valorisés, afin que chacun.e en soit conscient.e et le prenne en compte
– Les compétences et savoir-être au sein de Mine de talents seront identifiées, afin de répondre aux besoins avec un maximum d’efficacité.

Ce ne sont là que les premières pistes, néanmoins conséquentes. Il y en aura d’autres, au fur et à mesure que l’on avancera.
La première échéance sera l’élection de la gouvernance lors de l’assemblée générale de juin.
Certes, la situation sanitaire inédite que nous traversons risque de perturber ce « chantier ». Mais il est sûr que nous retrousserons nos manches pour faire évoluer cette entreprise si chère à nos cœurs.

Séminaire avec l’URSCOP